21 avril, nous quittons la France et
arrivons en Amérique du Sud pour une semaine sur la mystique île de
Pâques.
L'île de Pâques est l'île la plus
isolée du monde, à plus de 2000 kilomètres de l'île habitée la
plus proche et à 3680km du Chili. C'est une île qui a été formée
par l'apparition de 3 volcans, formant un triangle de terre au milieu
de l'océan. Par la suite d'autres petits cônes secondaires se sont
ajoutés et on les voit encore nettement aujourd'hui.
L'île est bien entendu célèbre avant
tout pour ses moaïs, ces statues géantes taillées dans la roche
basaltique.
Tous les moaïs sont élevés et
alignés sur des plateformes, la majorité en bord de mer, et à
l'exception d'une plateforme, les moaïs sont toujours orientés vers
l'intérieur des terres. Les moaïs, comme les tikis en Polynésie,
sont des statues d'ancêtres déifiés et on pense qu'il s'agissait
des statues protectrices des différents villages de l'île, emplis
de mana (une énergie mystique). L'orientation des statues vers
l'intérieur de l'île serait donc tout simplement due au fait que les
statues faisaient face au village qui les a élevées. Chaque
village avait sa plateforme avec ses statues.
Nous montons au volcan Rano Kau au Sud
Ouest de l'île et visitons le village d'Orongo, vestige de la
civilisation de l'île de Pâques postérieure à l'ère des moaïs.
Le cratère du Rano Kau |
Le soir, nous profitons des beaux
couchers de soleils.
Il y a une belle lumière sur le village en fin d'après-midi et au coucher du soleil |
C'est un beau cadre pour nos dîners |
Nous participons à une opération de
reforestation de l'île sur la pointe Est, ce qui nous permet
d'accéder à une partie de l'île normalement fermée au public.
On trouve des moaïs ou des restes de moaïs partout sur l'île, y compris dans la partie Est, habituellement non ouverte au public |
Vue de l'île depuis la pointe Est |
Contribution à la reforestation de l'île |
Et nous ne sommes pas seuls : les écoliers de l'île de Pâques sont venus en masse pour cette tâche |
Et nous passons par tous les sites
importants sur l'île.
Toutes les statues représentent un ancêtre particulier, ce qui explique qu'elles soient toutes différentes |
Tous les moaïs portaient initialement des coiffes. Ce que représentent ces coiffes est aujourd'hui encore l'objet de débats. |
Les moaïs de la plage d'Anakena |
L'Ahu Tongariki : le plus grand site restauré à ce jour |
Un des grands moments est la carrière
des moaïs. La quasi-totalité des moaïs ont été taillés dans la même
carrière, avant d'être transportés aux quatre coins de l'île.
C'est un endroit impressionant car c'est comme si l'endroit avait été
abandonné du jour au lendemain. On y voit des dizaines de moaïs à
différents stades de construction et en cours d'acheminement vers
les différents villages.
Le volcan Rano Raraku. C'est dans la carrière au pied de ce volcan qu'ont été taillés la quasi-totalité des moaïs |
L'entrée dans la carrière : il y a des moaïs partout, à différents stades de finition et en cours d'acheminement |
Certains sont énormes : plus de la moitié de ces statues est enterrée |
Un moaï en cours de taille, et encore non extrait de la roche |
Pour finir, nous faisons une balade à
cheval sur la côte Nord-Ouest de l'île.
La balade s'achève à la plage d'Anakena où nous pouvons profiter d'une petite baignade |
La civilisation pascuane et l'existence des Moaïs suscitent beaucoup de questions... mais on a que peu de réponses. La faute a l'absence d'écriture (la tradition orale dominait) et à la quasi disparition du peuple d'origine, décimés par les maladies (merci aux explorateurs européens) et le trafic d'esclaves (les Péruviens venaient y "recruter" des travailleurs pour l'exploitation du guano). De peut-être 20,000 personnes à son maximum, la population est passé à... 111 au XIXe siècle.
Le temps sera passé vite sur l'île de
Pâques et nous serions bien restés un peu plus. Mais il
est temps de passer à la dernière grande partie de notre voyage :
l'Amérique du Sud.
0 commentaires