Japon - Sud de Kyushu et retour à Tokyo

janvier 29, 2018

28 octobre, nous partons pour Ibuzuki, à la pointe Sud de l'île de Kyushu avant d'arriver à Kagoshima et de repartir pour Tokyo.


La gare centrale de Tokyo, entourée par les immeubles modernes du centre.

De Kumamoto, nous prenons un train pour une brève étape à Ibusuki au Sud de Kyushu.
Lorsqu'on prend le train pour aller de Kagoshima à Ibusuki, on a la possibilité de prendre un train panoramique, conçu spécialement pour les touristes. Certains sièges sont placés de manière à être face aux fenêtres pour pouvoir profiter au maximum du paysage.

A la pointe la plus au Sud de l'île de Kyushu, au Sud de la ville d'Ibusuki, on trouve le Ryugu, un joli petit temple tourné vers la mer.

Ici, les offrandes prennent la forme de coquillages.

Et dans le train de retour pour Kagoshima, nous reprenons le train touristique. Et qui dit train touristique dit accessoires pour que la contrôleuse puisse prendre une photo souvenir mémorable !

A Kagoshima, la principale attraction est le Sakurajima, un volcan situé sur une presqu'île juste en face de la ville. Nous allons donc y passer une belle journée.
Le Sakurajima est un volcan encore actif et il crache régulièrement de la fumée, même si ici, ce sont surtout des nuages qui encombrent le sommet.

Malgré l'urbanisation importante du Japon, on y croise tout de même encore beaucoup d'animaux, comme ces aigles que nous voyons autour du volcan.


Dans la baie de Kagoshima, il y a un sous-marin ce jour-là.

Il est finalement temps de prendre le ferry du retour.

Et nous profitons d'un nouveau coucher de soleil magnifique sur la baie, qui conclut notre passage sur Kyushu.

Notre périple au Japon s'achève là où il a commencé 2 mois plus tôt, à Tokyo.
Pour notre retour à Tokyo, notre première étape est le Senso-Ji, un des temples majeurs de la ville, et aussi un des plus touristiques. Ici, l'allée qui mène du portail principal au temple.

Sur le chemin, nous pouvons regarder si des restaurants nous plaisent. Facile, car comme dans beaucoup d'endroits, des plats en plastiques sont exposés en vitrine, répliques exactes des plats qui seront servis.

Le Senso-Ji, sa lanterne monumentale de style chinois, et ses nombreux visiteurs.

A la nuit tombée, le temple et son allée principale sont très photogéniques !

Nous allons ensuite voir le skytree, la plus haute tour de Tokyo à 634 mètres, d'autant plus belle lorsque elle est illuminée de nuit.

La tour est impressionnante lorsqu'on est à son pied.

A Tokyo, nous ne manquons pas de passer un matin au marché aux poissonx de Tsukiji.
C'est un très grand marché, où l'activité est intense tous les matins.

Et toute une partie du marché est dédiée à la dégustation directe des produits de la mer. Pour nous, ce sera sushis de thon gras !

A côté du marché aux poissons, on trouve les anciens jardins impériaux Hamarikyu.

Nous nous promenons dans le centre de Tokyo, où quelques bâtiments anciens survivent au milieu des grands immeubles modernes.

Mais nous l'avons déjà dit : tout n'est pas moderne au Japon. En témoignent les taxis qui sont tous d'un modèle des années 90.

La gare centrale de Tokyo de nuit, au milieu des immeubles modernes.

Et nous sommes à Tokyo pour le soir d'Halloween. Pour nous c'est un peu le dénouement pour un événement annoncé partout depuis notre arrivée le 5 septembre. Au fur et à mesure que nous nous rapprochons de Shibuya, nous rencontrons de plus en plus de gens déguisés.

Et arrivés à Shibuya même, c'est la folie. La foule est dense sur tout le carrefour et des cordons de policiers tentent de canaliser (et y parviennent !) la foule qui s'écoule dans tous les sens.

Et malgré la foule, la circulation continue sur le carrefour. Pas de doute, on est bien au Japon. Lorsque le feu passe au vert pour les piétons, impossible de reculer, il faut suivre le mouvement de la foule.

Et partout autour de nous, les gens sont déguisés. 

Depuis Tokyo, nous allons passer une dernière journée dans la nature japonaise en faisant l'ascension du Takao San.
Dans le train qui nous mène au pied de la montagne, c'est toujours le même spectacle : tout le monde est rivé sur son téléphone. Ca fait un peu peur.

Le Takao San est une montagne sacrée. Cette porte marque l'entrée dans le sanctuaire. 

Toucher cette pierre porte bonheur, et même si Hélène n'y croit pas, ça me fait plaisir de m'accorder la bonne fortune chaque fois que je le peux, surtout que bientôt, nous quitterons le Japon et nous n'en aurons plus l'occasion.

Les couleurs de l'automne commencent à arriver sur les chemins qui mènent au sommet.

Le temple principal du Yakuoin, tout en bois.
Autour du temple principal, d'autres temples complètent le sanctuaire.

Arrivés au sommet, nous avons une belle vue sur les montagnes environnantes.

Et nous pouvons même voir le mont Fuji dans le lointain.

Le soir, de retour à Tokyo, nous passons par le Kanda Myojin.

Avant de nous rendre à Akihabara, le quartier des mangas et des jeux vidéos.

Pour nous derniers moments à Tokyo, nous nous rendons dans les endroits principaux que nous n'avons pas encore visités.
Nous passons au jardin Koishikawa Korakuen.

Nous profitons de la vue du New York Bar, le bar du film "Lost in translation".

Nous nous rendons enfin au palais impérial dont l'immense esplanade en plein centre ville donne de belles perspectives.

L'entrée du palais et son célèbre pont forment sans doute le point de vue le plus photographié de la ville.


Et autour les pelouses avec leurs arbres parfaitement taillés forment un beau contraste avec les immeubles.

Les jardins du palais sont également très agréables.

Le week-end au lac d'Ueno, les pédalos cygnes sont tous de sortie, et les gens sont tellement enthousiastes qu'il y a même une longue queue pour attendre le prochain pédalo qui se libérera.

Nous sommes le week-end et profitons donc d'un spectacle de danse dans le parc d'Ueno.
Le soir, nous retrouvons Benjamin, un ami en vacances à Tokyo au même moment que nous. Nous allons ensemble au Peak Bar, le petit frère du New York Bar.

Et pour nos toutes dernières heures au Japon, nous comblons une lacune importante : aller jouer dans une salle de jeux d'arcade.

Il est désormais temps pour nous de quitter le Japon et nous sommes tristes de partir. Plus nous sommes restés dans le pays, plus nous nous sommes habitués à son ambiance et son fonctionnement. Et finalement, même si au début, le choc culturel est important, on en vient rapidement à se sentir un peu chez soi. C'est donc une belle page qui se tourne alors que nous prenons notre vol pour Manille et les Philippines.


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