Philippines - Entre plages et plongées

février 11, 2018


4 novembre, nous atterrissons à Manille, capitale des Philippines où nous passerons les 5 prochaines semaines.
Plage de sable blanc sur l'île de Malapascua.

Nous ne restons pas à Manille. L’intérêt des Philippines ne réside pas dans les villes, mais dans ses plages et ses fonds marins. Après une brève escale d’une demi-journée où nous en profitons pour retirer de l’argent, récupérer une carte sim philippine et aller sur le front de mer, nous partons pour le Apo Reef Club, un « resort » comme les Philippins les appellent, sans que la notion de luxe y soit nécessairement associée. Dès notre arrivée sur l’île de Mindoro, la légère dépression qui nous avait envahi dans la ville moche et embouteillée de Manille s’évapore. Nous avons immédiatement l'impression d'être de nouveau en vacances.
A Manille, entre le temps gris, le béton et les embouteillages, c'est un peu la déprime, même sur le front de mer.

Mais ça ne dure pas : dès le lendemain matin, un avion nous emmène jusqu'à Mindoro et sur la route pour arriver à l'Apo Reef Club, les paysages sont magnifiques.

Et le beau temps ne gâche rien.

A l'Apo Reef Club, il y a une plage...

Une piscine...

Les vraies vacances !

Avec de beaux couchers de soleil.

Nous sommes allés là-bas pour faire une belle croisière plongée de 2 jours et 1 nuit autour de l'Apo Reef dont voici l'île principale.

Une belle île avec plages de sable blanc, eaux turquoises et soleil de plomb.

Puis nous retournons à terre et nous préparons à partir pour notre prochaine destination.

Après ces quelques jours passés pour plonger sur l’Apo Reef, nous reprenons l’avion pour l'île de Negros et la ville de Dauin près de Dumaguete. Malheureusement, il n'y a pas de vol direct et l'escale à Manille nous coûte cher : nous n'arrivons à destination qu'à la nuit tombée, après avoir subi un retard de 5 heures sur notre vol d’une heure et demi depuis la capitale. Merci Philippines Airlines...
A Dauin, on vient avant tout pour la plongée, et notamment pour les coraux près de Apo Island (à ne pas confondre avec l'Apo Reef, ce n'est pas du tout au même endroit !).

Aux Philippines, les fonds marins ne manquent généralement pas de vie.

Nous voyons beaucoup de tortues.

Et beaucoup d'animaux bizarres comme ce poisson grenouille géant.

Les Philippines sont aussi l'occasion de retrouver un semblant de vie sociale après le Japon, et à Dauin, nous faisons la rencontre de Suzie et Stephen, de grands voyageurs que nous espérons revoir un jour.

De Dumaguete, nous prenons un ferry pour l'île de Siquijor toute proche : seulement une heure de ferry plus 45 minutes de retard. Siquijor est une petite île dont on peut facilement faire le tour en une journée en scooter.
Bienvenue à Siquijor !

Et c'est parti en scooter sur les routes de l'île.
Première étape : un grand banyan avec un fish spa à son pied.

Passage par des cascades populaires auprès des locaux pour la baignade.

Fin d'après midi sur une plage très populaire également. Les barbecues sont de sortie.
Mais Siquijor compte également de magnifiques plages presque désertes.


Après une journée et demi passés sur l'île, nous prenons un nouveau ferry (qui étrangement, part et arrive à l'heure) pour l'île de Bohol.
Bohol est beaucoup plus touristique que les autres îles où nous sommes passés, mais sur White Beach, à Panglao, les couchers de soleil sont toujours magnifiques.

Depuis Panglao où nous logeons, nous partons plonger autour de l'île de Pamilacan.

Nous louons également un beau scooter pour parcourir l'île.

Nous passons par le sanctuaire des tarsiers, ces minuscules primates de 15cm de hauteur aux grands yeux.

Ils passent leurs journées sans trop bouger, accrochés dans les arbres. C'est une espèce en danger et il est très dur de les apercevoir à l'état sauvage.

Puis nous allons voir les Chocolate Hills.

Au centre de l'île dans la plaine, des dizaines de petites collines rondes s'élèvent au dessus de la forêt.


Sur tout le chemin, il y a des rizières.

White beach est belle mais la plage de Danao, beaucoup plus calme, n'est pas mal non plus, et on y trouve un des meilleurs restaurants de l'île.
Nous quittons ensuite Bohol pour nous rendre sur Malapascua. Le trajet, après un tricycle, un ferry, un taxi, un bus, et un autre ferry, nous prend une journée complète avec les inévitables retards à tous les niveaux, mais le voyage en vaut la chandelle.
Un tricycle aux Philippines, c'est ça : une moto avec une espèce de side-car couvert pour transporter des passagers. Hormis dans les grandes villes où il y a de vrais taxis, ce sont ces véhicules qui les remplacent partout. Ils ne sont pas très rapides ni très confortables mais c'est très typique, et surtout, il n'y a souvent pas le choix ! 

A Malapascua, les plages sont magnifiques.

Sable blanc et mer turquoise partout.
Et il y a en plus des bars très agréables, directement sur la plage.

Mais lorsqu'on vient sur Malapascua, ce n'est généralement pas que pour ses plages, mais pour voir les requins renards. Malapascua est un des seuls endroits au monde où on peut les voir - à 5 heures du matin... Argl.
(La GoPro donne la fausse impression que nous étions loin).
Nous partons enfin pour Moalboal, sur l'île de Cebu, dernière étape de notre voyage dans l'archipel des Visayas.
A Moalboal, les soirées sont douces sur les terrasses, à profiter des lumières du soir.

Nous passons une journée à apprendre la plongée en apnée et parvenons tous les deux à atteindre 10 mètres de profondeur tout en retenant notre respiration jusqu'à respectivement plus de 1 minute 30 et 2 minutes 30.
Mais Moalboal est avant tout connue pour le Sardine Run : d'immenses bancs de sardines vivent à seulement 50 mètres du bord et restent à cet endroit depuis plusieurs années. La plongée dans les bancs de sardines vaut le détour.
Ce sont de très grands bancs de sardines.

On peut passer en plein milieu.

De loin, les sardines se groupent et se séparent en formant des figures géométriques en perpétuel mouvement.

Et lorsqu'on se place au dessous, les sardines tournent en spirale autour de nos bulles.
Et c'est ainsi que s'achève la première partie de notre périple aux Philippines. De Moalboal, nous partons pour l'incontournable Palawan.

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2 commentaires

  1. Le tarsier, c'est comme Gilbert dans les as de la jungle ? Impressionnant pour l'apnée!!! Marion

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    1. Je ne connaissais pas Gilbert, mais d'après Google oui c'est bien ça !! Tu m'en apprends des choses :)

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