Coucher de soleil sur un squelette de baleine à Punta Delgada, dans la péninsule de Valdés.

Depuis l'avion nous emmenant à Trelew, on voit nettement la péninsule de Valdés, ici en bas à droite de la photo, au bord de la grande baie presque fermée du Golfo Nuevo, pratiquement au centre.

Et depuis les airs, on se rend bien compte que nous arrivons sur des terres désertiques.

Au milieu de ces grandes étendues, Puerto Madryn ressemble à une oasis.

Nous partons à la rencontre des lions de mer avec masque et tuba.

Ils sont très nombreux.

Et très curieux.

Et même très très curieux ! Ils nous observent au moins autant que nous les observons.

Sur la péninsule de Valdés, les côtes sont autant désertiques que l'intérieur.

On y voit de nombreuses colonies de lions de mer.

Avec ce soleil, ils sont nombreux à aller se rafraichir.

Ce sont des kilomètres de falaises à pertes de vue.

En chemin, nous nous arrêtons à la Salina Chica.

Une grande étendue de sel prenant des couleurs roses.

Nous avons l'impression d'être perdus au milieu de nulle part.

Vue depuis les falaises derrière le phare.

Le plateau au pied des falaises est constitué d'une accumulation de fossiles agglomérés par les années.

Et si nous nous sommes arrêtés ici, c'est aussi pour voir les éléphants de mer qui vivent sur la côte.

Les éléphants de mer sont les plus gros représentants de la famille des phoques.

Ils ne sont pas très beaux ! Les mâles développent en vieillissant un nez en forme de trompe, d'où leur nom.

Les jeunes mâles s'entraînent à la bagarre pour quand ils seront plus vieux.

Ils peuvent peser jusqu'à plusieurs tonnes !

Le soir, nous allons nous promener dans la lande autour de la hacienda et voyons le soleil se coucher sur la propriété et le phare.

Sur la route, on voit parfois des guanacos qui semblent perdus dans le désert.

Nous montons jusqu'à la côte nord où l'on trouve d'autres colonies de lions de mer. Ici, on peut régulièrement voir des orques chasser en s'échouant avec une vague sur la plage pour attraper une proie, puis repartir avec la vague suivante. Mais ça n'arrive pas tout le temps et nous n'aurons pas la chance d'assister à ce spectacle.

Mais sur terre nous pourrons voir des zorros gris.

Et aussi des animaux très bizarres.

Des tatous, ou armadillos en espagnol !

On dirait des petits cochons en armure !

Comme partout ailleurs dans la région, il fait très chaud à Punta Tombo, et les pingouins cherchent l'ombre sous les passerelles.

Ils nous regardent en se dégourdissant les ailes.

Et ils sont très intrigués par ces touristes qui viennent les observer.

Le gros des troupes est sur la plage.

Ils sont très nombreux.

Et pourtant ce n'est rien par rapport à la période de l'année où ils peuvent être jusqu'à 600 000.

La majorité sont sur la terre mais on en voit aussi nager au bord de la plage.

Et un peu plus loin, un groupe de guanacos se promène au bord de l'eau.

Promenade à Puerto Madero sous un soleil radieux.

Et son quartier moderne.

Nous montons au nord jusqu'à la Torre de los Ingles.

Dans le parc qui domine la tour, les arbres sont en fleur.

Passage obligé devant la Casa Rosada, le palais présidentiel.

Avant de rentrer, nous passons devant le congrès.

Puis c'est apéro à la "Casa Boheme", notre logement situé dans une ancienne maison du quartier de San Telmo, avec sa petite cour intérieur et des propriétaires extrêmement sympathiques.

Après une heure de bateau pour traverser le Rio de la Plata depuis Buenos Aires, nous arrivons à Colonia del Sacramento, une petite ville qui semble être restée inchangée depuis le XVIIIe siècle.

C'est l'occasion de poser le pied en Uruguay, un pays dans lequel nous n'étions encore jamais allés.

Nous entrons par la porte de Campo.

A l'intérieur de l'enceinte, on se promène dans de petites rues pavées aux maisons basses.

Il fait très beau et très chaud.

Au XVIIIe siècle, la ville était très dynamique et était même la principale concurrente commerciale de Buenos Aires.

Mais aujourd'hui, Colonia est une ville très tranquille.

Le midi, nous prenons la spécialité locale : le Chivito. Il s'agit d'un plat hautement diététique avec du jambon, du bacon, du fromage, salade, tomates, oignons, œuf, et des frites.

Dernière soirée à Buenos Aires !