Japon - Kyoto entre temples et jardins

décembre 11, 2017

3 octobre, après notre visite de Nara, nous passons quatre grosses journées à la découverte de Kyoto.

Le pavillon d'or à Kyoto.
Kyoto a été la capitale du Japon pendant plus de 1000 ans. Centre culturel du pays, on y trouve plus de 2000 temples et sanctuaires et même lorsque l'on y passe plus de 4 jours pleins comme nous, il est impossible de tout voir. Nous adopterons malgré tout (comme d'habitude) un rythme soutenu qui nous permettra de découvrir les sites principaux.
Lors de notre première journée complète, nous parcourons le quartier d'Higashiyama à l'Est de la ville.
Kyoto possède un patrimoine culturel exceptionnel, ce qui lui vaut d'être fréquentée par une foule non moins exceptionnelle de touristes. Parmi eux, nombreuses sont celles qui louent un kimono pour visiter les différents temples, ce qui ajoute au charme des lieux.

Flanc de colline proche du Kyomizu-Dera.

Le Kodai-ji.
Et son jardin japonais.

Jardin de mousse au pavillon d'argent.

Le pavillon d'argent.

Balade le long de la promenade de la philosophie.

Rue de Shimbashi dans Gion, quartier historique des geishas de Kyoto.
Le deuxième jour, nous nous concentrons sur le Nord-Ouest de la ville où sont rassemblés plusieurs des sites les plus importants de Kyoto.
Nous commençons par nous rendre au palais impérial de Kyoto - Ici l'entrée du palais.

Et son bel étang.

Le magnifique pavillon d'or.

Egalement très beau vu de plus près.

L'occasion de faire une photo avec des écolières d'une des très nombreuses classes qui grossissent les rangs des touristes.

Le jardin de rochers du Ryoan-ji, le plus connu du Japon.

Autre jardin de rochers dans l'ensemble de temples du Daitoku-ji, moins célèbre mais pas moins beau.

Autre petit jardin sec, perdu dans entre les terrasses du temple.
Panneaux du dragon au Daitoku-ji.

Avant d'aller dîner, pause dans un de nos endroits préférés : le Starbucks! Certes ça ne parait pas très japonais au premier abord, mais en vérité, ça l'est. Les Japonais sont fous de cafés et on en trouve absolument partout. Dans les villes, on trouve de très nombreuses chaînes concurrentes, sans parler de tous les cafés indépendants. A l'intérieur, toujours une ambiance jazz agréable, du bon café, pas très cher, et en bonus au Starbucks, un wifi hyper rapide qui nous a bien dépanné plus d'une fois.
Notre troisième journée nous emmène d'abord à Arashiyama, à l'Ouest de Kyoto.
Arashiyama est célèbre avant tout pour sa bambouseraie. Certes, l'endroit est beau, mais assez petit, et la concentration extrêmement élevée en touristes nuit un peu au charme des lieux.

A Arashiyama, il y a aussi Okochi Sanso, l'ancienne villa d'un célèbre acteur japonais du début du siècle. La villa est très belle. 

Et ses jardins rivalisent avec ceux des plus beaux temples de Kyoto.

Y compris lorsqu'il s'agit de jardins secs, ratissés à la perfection.
Puis nous traversons le pont.

Pour rendre visite aux singes d'Arashiyama, l'occasion de voir les singes japonais de près.



Nous quittons ensuite Arashiyama pour finir notre journée au Fushimi Inari-Taisha, au Sud-Est de la ville.
Nous arrivons devant la porte principale du sanctuaire en fin d'après-midi.

Le Fushimi Inari-Taisha est dédié à Inari, déesse de la prospérité dans les affaires, dont le renard est le messager. De nombreuses statues de pierre sont réparties partout dans le sanctuaire.

Mais ce qui fait le charme des lieux, c'est surtout la succession infinie de torii sous laquelle les pèlerins et les visiteurs passent pour monter au sommet.

L'ascension de ce lieu sacré le long de la colline prend plus d'une heure sous ces portiques vermillons.

Nous arrivons près du sommet pour le coucher du soleil avec une belle vue sur la ville de Kyoto.

Et le long du chemin, de multiples petits temples rassemblent les offrandes des fidèles : ici ce sont naturellement de petit toriis.

A la nuit tombée, la redescente se fait dans une ambiance mystique, à moitié dans l'obscurité.
A certains moments, même complètement dans l'obscurité.

De retour à la ville, c'est ramen pour le dîner. Mais pas de menu dans ce restaurant : seulement une machine automatique sur laquelle on choisit ce que l'on veut commander et où l'on paye. Heureusement, un autre client et une des serveuses sont venus nous expliquer tant bien que mal à quoi correspondait chaque bouton. Nous nous interrogeons encore aujourd'hui sur l'intérêt de ces machines assez répandues et qui n'empêchent pas qu'il y ait une serveuse en plus...

Pour notre quatrième jour, nous complétons nos visites des derniers jours avec des sites secondaires.
Le matin, nous nous rendons au joli Shimogamo-jinga.

Nous y croisons une procession traditionnelle (nous pensons que c'est un mariage mais sans en être sûrs).

Le midi, nous mangeons un Kaiseki, un menu gastronomique japonais composé de multiples petits plats, tous plus originaux les uns que les autres.
Mais quand on arrive aux yeux de poisson, difficile de se forcer à tout manger...

L'après-midi, nous allons au Shoren-in et son joli jardin.

Et le soir, nous passons devant une des nombreuses hérésies japonaises relatives à la France. Pour ceux qui ne le sauraient pas, le camembert semble être un fromage danois et on le fait au piment en plus. Nous sommes sous le choc !

Et c'est ainsi que s'achève notre visite de Kyoto !

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