Japon - De Osaka à Okayama

décembre 28, 2017


7 octobre, nous quittons Kyoto et ses temples pour Osaka, une ville animée à l’ambiance totalement différente.
Quartier de Dotonbori de nuit, à Osaka.

Nous commençons par nous rendre dans le centre d’Osaka et le quartier de Dotonbori, qui est à la fois l’endroit où on trouve les magasins et les lieux pour sortir.
Vue du quartier de Dotonbori et du pont Nipponbashi.


Le quartier a beau être animé, on y trouve un petit temple caché dans des ruelles. Pour s'assurer une bonne fortune, les gens versent de l'eau avec une louche sur la statue. Au fil des ans, elle a donc été totalement recouverte par la mousse.
Dans Dotonbori, on trouve évidemment des salles de de Pachinko, comme partout au Japon. Mais qu'est ce que le pachinko ? Vue d'extérieur, cela ressemble soit à un casino, soit comme ici à une salle de jeu vidéo, mais généralement, l'intérieur n'est pas visible depuis la rue. Nous nous y sommes essayés à Kyoto et c'est une véritable expérience en soi ! A l'intérieur, musique de jeux vidéos à fond, à tel point qu'on a du mal à s'entendre. A cela s'ajoutent les bruits des machines de pachinko qui de loin ressemblent à des machines à sous, en rangées infinies. La climatisation est à -10°c et dans la salle dans laquelle nous sommes entrés, un homme avec une casquette en forme de tête de chien est venu nous accueillir... De quoi devenir fou très rapidement. En réalité, une fois devant sa machine, le jeu est très simple. Il ressemble un peu à un flipper vertical. On envoie des billes par dizaines qu'on essaie de faire entrer dans une cible en réglant la puissance d'envoi. Le jeu est très simple, mais cela n'empêche pas qu'il y ait des salles énormes partout, ouvertes 24h/24. 


Nous passons également par Shinsekai, un quartier qui donne l’impression de se balader dans un vieux film de science-fiction des années 80.
Bienvenue à Shinsekai.


Le quartier est dominé par l'emblématique tour Tsutenkaku.

Le soir, nous allons à l’aquarium, un des plus grands du monde, pour éviter les foules qui se pressaient le matin.
L'aquarium d'Osaka rassemble essentiellement des animaux aquatiques, mais aussi quelques curiosités telles que ce capybara du brésil, le plus gros rongeur du monde.

La principale attraction est le requin-baleine : l'aquarium en présente deux dans un énorme bassin.

Le fameux mola mola que nous avions tant cherché à voir en plongée lors de notre dernier tour du monde !

Puis nous repartons dîner à Dotonbori. Le quartier est noir de monde, mais à certains endroits, on se croirait en plein jour tellement les publicités lumineuses sont nombreuses et éblouissantes.


Le lendemain, nous partons pour Koya-San. Koya-San est à la base un complexe de temples construit dans les montagnes loin de la ville. C’est un des lieux hautement spirituels du Japon où Kobo Daishi, le fondateur de la secte bouddhique Shingon a vécu jusqu’à sa mort. Kobo Daishi est un des personnages les plus sacrés du Japon. On lui attribue d'ailleurs un nombre incroyable de réalisations.

Koya-San est un des rares endroits du Japon où l’on peut dormir dans un monastère. Nous profitons donc de l'occasion et avons en prime une belle vue sur un jardin japonais.
A Koya-San, le lieu le plus sacré est l'Okuno-In, un immense cimetière le long d'un chemin menant au mausolée de Kobo Daishi. A noter que Kobo Daishi n'est pas mort, il est entré dans une méditation éternelle et il est donc toujours présent même s'il est endormi.

Nombreux sont les gens qui ont souhaité être enterrés près de Kobo Daishi.

Aujourd'hui, plus de 200 000 tombes se dressent le long du chemin menant au mausolée. au milieu de la forêt.

Les Mizumuke Jizo sont une rangée de statue représentant Jizo. Les gens arrosent les statues une par une de la droite vers la gauche pour prier pour les membres de leur famille décédés.

Depuis le pont Gobyonohashi qui marque l'entrée dans l'enceinte la plus sacrée de l'Okuno-In, on voit une rangée de panneaux en bois ; il s'agit d'un mémorial pour les enfants morts avant la naissance.

Le Torodo hall renferme plus de 10 000 lanternes offertes par des fidèles et qui restent éternellement allumées.

Après l'Okuno-In nous nous rendons au complexe des temples toujours au milieu de la forêt.

Puis nous rentrons au monastère pour un dîner bouddhique, entièrement végétarien et très particulier. Conclusion de l'expérience : la nourriture des moines n'est pas faite pour nous !

Après le dîner, nous retournons à l'Okuno-In de nuit. Une ambiance mystérieuse se dégage lorsque l'on traverse le cimetière au milieu des lanternes allumées dans la forêt jusqu'au mausolée de Kobo Daishi.
Avant de quitter Koya-San, nous visitons le lendemain le Kongobu-Ji et son beau jardin de pierres.

Après cette parenthèse contemplative, nous retournons à Osaka, où nous commençons par aller voir le beau château.
Dans le train du retour vers Osaka, nous avons un wagon pour nous tous seuls, ce qui nous change des trains bondés.

Puis, arrivés à Osaka, sur le chemin du château, nous tombons sur des spectacles dans la rue. Nous sommes le week-end, et donc évidemment, il y a tout un tas d'événements partout. C'est très sympathique !

Nous arrivons au château d'Osaka.

Après être montés au sommet, petite pause takoyaki en redescendant : les takoyaki sont la spécialité d'Osaka. Il s'agit de petites boulettes frites au poulpe.

Le château d'Osaka est une reconstruction de l'ancien qui avait été entièrement détruit. Mais la reconstruction est belle et impressionnante.



Puis le soir, nous nous rendons au Umeda Sky building, au sommet duquel nous avons une magnifique vue sur la ville.
Le Umeda Sky building a une structure très particulière. Pour accéder à la terrasse panoramique, on emprunte l'un des deux escalators suspendus au dessus du vide (que l'on voit ici au centre). La terrasse en elle-même se situe autour du trou circulaire.

D'en haut la vue est très belle.



Nous quittons ensuite Osaka pour Himeji, dont le château est le plus célèbre du Japon.
En sortant de la gare d'Himeji, on voit immédiatement le château se dresse au loin sur une colline, au centre de la ville.

Le château d'Himeji est surnommé château du héron blanc.

Il est magnifique et c'est aussi un des plus vieux châteaux japonais médiévaux ayant survécu jusqu'à nos jours. 

Hélène me dit que j'ai mis trop de photos de ce château mais je n'ai pas pu résister !

Enfin, nous passons la journée suivante à Okayama, pour voir le château et le jardin réputé pour être un des plus beaux du Japon.
Sur la route, passage d'un croisement typiquement japonais que l'on peut qualifier de "tout ou rien". En gros, c'est toujours rouge pour les piétons dans toutes les directions et quand ça passe au vert, ça passe aussi au vert dans toutes les directions, ce qui permet de traverser le carrefour en diagonale, d'où les passages piétons diagonaux. Il s'agit en fait d'une fausse bonne idée puisque les piétons doivent attendre le double du temps normal, le temps que les voitures passent dans un sens puis dans l'autre.

Les Japonais vivent en permanence dans un monde fait de jeux vidéos, de peluches et de dessins animés. Exemple ici d'un parking payant aux couleurs d'Hello Kitty.

Le château d'Okayama a la particularité d'être noir d'où son surnom de château du corbeau.

Mais la principale attraction d'Okayama est son jardin : le Koraku-En.

Il est considéré comme un des trois plus beaux jardins du Japon.

On y rencontre les habituels mariés en séance photo et les écoliers qui font du tourisme.

Mais pour une fois, ils font quelques travaux pratiques en participant à la récolte du riz !
Et c'est ainsi que s'achève notre visite d'Okayama.

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