Japon - Arrivée au Japon : Tokyo et le Mont Fuji

septembre 12, 2017

5 septembre au matin, après un long vol depuis Paris avec escale à Helsinki, nous arrivons à Tokyo, première étape de notre voyage.

Torii à l'entrée du Meiji-Jingu, à Tokyo

Il faut bien l'avouer, notre arrivée au Japon commence par une petite déception : prenant le train rapide pour rejoindre la ville depuis l'aéroport, nous mettons plus de 2h au lieu des 1h20 affichées. Nous qui pensions que tout était toujours très carré au Japon et qui avions d'ailleurs lu que les transports étaient ponctuels...
Nous atteignons finalement notre petite maison d'hôte. Et si nous croyons tout d'abord que cette chambre avec tatamis et futons au sol pour dormir sont là pour faire "authentique", la suite de notre séjour nous montrera que les chambres d'hôtel classiques ressemblent toutes à celle-ci.
Notre chambre à Tokyo
Après avoir déjeuné dans un restaurant dans lequel nous ne comprenons rien à la carte et où nous avons pointé ce que nous voulions manger, nous partons faire traduire mon permis de conduire en japonais en vue de la suite du séjour puis nous passons par notre premier temple japonais, le Zojo-Ji avant de nous rendre à la tour de Tokyo.
Premier déjeuner à Tokyo
Le Zojo-Ji avec en fond, la tour de Tokyo.

A côté de tous les temples, on trouve un endroit où sont accrochés des centaines ou des milliers de papiers. Il s'agit d'Omikuji ou papiers divinatoires, que l'on peut acheter sur place, et qui contiennent un présage que l'on découvre après achat. Si le papier affiche un bon présage, on le garde. Si le présage est mauvais, on l'accroche comme ici, et on en rachète un autre pour conjurer le sort !

Autre vue du Zojo-Ji.

La tour de Tokyo, version japonaise de la tour Eiffel.
Vue sur la ville depuis la tour.

Tokyo de nuit dans le quartier de Roppongi où nous faisons notre premier dîner japonais.
Le deuxième jour, nous poursuivons notre visite de la ville, qui nous amène notamment au Meiji-Jingu, un sanctuaire au milieu d'un grand parc en plein milieu de Tokyo.
L'entrée principale du Meiji-Jingu.
Alors que Tokyo est dense et très animée, le parc du Meiji-Jingu ressemble à un vrai bois en plein cœur de la ville, qui contraste fortement par son calme.

Il n'y a pas que des papiers divinatoires à côté des temples au Japon, on y trouve également des centaines de tablettes votives, petites plaquettes en bois sur lesquelles on inscrit des vœux ou des remerciements. 

Le Meiji Jingu

Nous continuons avec le quartier animé de Harajuku et ses multiples boutiques puis avec celui de Shibuya, connu pour avoir le carrefour avec le plus de trafic de piétons au monde.
Takeshita-Dori, la rue des adolescents à Harajuku.

Le carrefour de Shibuya : il s'agit d'un carrefour "tout ou rien", c'est à dire que c'est soit vert pour tous les piétons pour toutes les rues, ou soit vert pour toutes les voitures. Alors quand les gens traversent, ils peuvent traverser à peu près partout.
Pour notre troisième journée à Tokyo, nous allons sur l’île artificielle d'Odaiba dans la baie de Tokyo.
A Odaiba il y a une plage, et évidemment des Japonais qui se prennent en photos avec des poses naturelles. 

Le Rainbow Bridge relie Tokyo à l'ile d'Odaiba.

A Odaiba, comme partout ailleurs à Tokyo, il existe d'immenses salles avec des bornes de jeux vidéos.

Tokyo n'a pas que sa tour Eiffel, elle a aussi sa statue de la liberté.

Mais la statue de la liberté n'est pas aussi grande que ce Gundam "taille réelle" de 18m de haut.

Il existe d'ailleurs dans un des centres commerciaux d'Odaiba un immense espace appelé "Gundam Base" où on peut acheter des centaines de figurines. 

L'immeuble Fuji-TV semble tout droit sorti d'un film de science-fiction des années 80.
Puis nous partons pour l'ascension du Mont Fuji. Nous avions initialement prévu de faire l'ascension de nuit pour assister au lever du soleil depuis le sommet comme c'est l'usage, mais le point sur la météo nous a convaincu au dernier moment de changer pour une ascension de jour, pour s'éviter une nuit blanche qui ne nous aurait de toutes façons pas permis de voir le lever du soleil.
C'est parti, et on le voit, le ciel n'est pas très dégagé...

L'ascension est jalonnée de nombreuses "stations" et autres haltes. Le Mont Fuji a beau être sacré, peu d'efforts ont été faits pour protéger les paysages et conserver le côté nature.

Aux différentes haltes on peut prendre des cafés, des bières ou même des soupes de nouilles.

Sur le chemin on peut croiser le camion poubelle.

Ce Torii annonce que le sommet est proche.

Très proche.

Nous voici arrivés.

Du haut du cratère, on est au dessus des nuages : pas de vue sur les paysages autour, mais en revanche de belles vues sur le cratère en lui même.





La station qui marque le plus haut point du Mont Fuji. Là encore l'esthétique est douteuse.





La redescente se fait dans un paysage lunaire au milieu des nuages.
Enfin, le soir pour nous récompenser de nos efforts, nous faisons un barbecue japonais dans un restaurant traditionnel. Prochaine étape Sapporo.

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